Après une longue période caractérisée par le développement des gangs terrorisant la population, un mouvement de révolte contre ces bandes armées s’est développé depuis le mois dernier.
Plus de 150 groupes armés sont actuellement actifs dans le pays. À Port-au-Prince, ils contrôlent la majorité de la ville.
Ce mouvement, connu sous le nom de « BWA KALE », a démarré le 24 avril à Port-au-Prince, avant de s’étendre à d’autres villes.
Il s’explique par le ras-le-bol des Haïtiens face à la violence des gangs, responsables de massacres, d’attaques armées et d’enlèvements, dont les premières victimes sont les civils. À cela s’ajoute leur colère vis-à-vis des autorités, accusées de rester passives face à ces groupes armés.
Cependant, ce mouvement ne peut pas être la solution face aux problèmes du pays, car la population se fait justice elle-même, parfois de façon expéditive !
Pendant 2 semaines les cours ont été interrompus à l’ESPBM. Le calme a été ramené par la municipalité dans le quartier de CARREFOUR permettant aux cours de reprendre à partir de la mi-juin.
La fin des cours est maintenant programmée pour la mi-juillet 2023.